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C'est quoi ce blog ?

Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

mercredi 30 mai 2012

Un bidet pour la Couronne de France.


Il  ne faut pas s'y tromper, cet objet créé en 1720-1730 est une pièce rarissime. Il s'agit d'un meuble destiné à la toilette intime d'une altesse royale française. Cette porcelaine de Chine, selon la description de l'expert Vincent L'Hérrou, est "décorée d'émaux polychromes et or de motifs de fleurs de lotus soutenant des vases avec fruits, encadrant les armes de France surmontées de la couronne royale et encadrées du collier de l'ordre du Saint-Esprit. En bordure, les initiales du roi (un L ). 


Cette relique extraordinaire sera mise en vente le 11 juin à Drouot-Richelieu par la Société de Ventes Aguttes. Elle est estimée entre 15 000 et 20 000 € . Elle porte le numéro 92 parmi un ensemble de près de deux cents lots dont, au numéro 220, un buste d'Edme Bouchardon ( 1698-1762 ) figurant Charles-Frédéric de La Tour du Pin.


Ce marbre qui, depuis 1736,  est resté dans la famille et sa descendance jusqu'au propriétaire actuel, est estimé de 3 500 000 à 4 000 000 €…


lundi 28 mai 2012

Jacques Charrier s'expose



Tout le monde reconnaît l’acteur de cinéma Jacques Charrier, Le beau et sympathique « Bob » des « Tricheurs » de Marcel Carné, est devenu en un seul film une vedette nationale, une idole que son mariage avec Brigitte Bardot consacre l’année suivante. Le voilà star avec une carrière conséquente. On sait moins, en général, que Jacques Charrier a d’abord été un excellent acteur de théâtre, l’un des deux rôles principaux avec Pascale Audret du « Journal d’Anne Frank », en 1958, au Théâtre Montparnasse. Plus rares encore sont ceux qui le connaissent en tant que peintre.


 Pourtant, c’est dans cette voie que le jeune Jacques s’engage en entrant à 17 ans à l’École des Beaux Arts de Strasbourg. Et jamais, au fond, il n’abandonne son amour de la peinture et du dessin. Sa passion le retrouve lorsqu’il délaisse les plateaux, dans les années 80, au point de lui faire reprendre le chemin des Beaux Arts. Une nouvelle et fertile carrière s’ouvre alors devant lui : celle d’artiste peintre. 


Jacques Charrier choisit ses thèmes et les approfondit pour produire - comme l’a fait Andy Warhol, mais aussi Monet, Picasso…- des séries chatoyantes où les formes et les couleurs donnent du sens à ses images. L’un de ses premiers sujets de réflexion et de création est le « Code Hammurabi », cette stèle assyrienne des droits et des devoirs, gravée voilà plus de 4000 ans dont il s’inspire pour peindre 282 tableaux… Avec des feuilles d’or, des encres, des pigments, il interprète les signes cunéiformes et leur imagine un environnement propre à les intégrer dans notre espace mental. Le message universaliste est clair. L’homme demeure inchangé à travers les siècles. Il est le même à travers les cultures et les civilisations. Ces tableaux sont exposés au siège de l’Unesco, à Paris, en 1996.


 C’est ensuite le « Kâmâ-Sûtra » qui devient sa source. Ce texte est un traité - religieux - des règles de l'Amour écrit en sanscrit par Vatsyayana aux environs du Vème siècle de notre ère. C’est un manuel pratique des techniques érotiques ouvrant aux sensations les plus vives et à l'extase physique. « Tout en s'inscrivant dans le flux de la vie et en débouchant sur la connaissance suprême » précise Jacques Charrier. L’artiste s’explique : « En ce début de troisième millénaire, le monde est devenu un monstrueux hypermarché dont nous sommes à la fois les marchandises et les clients. Aujourd'hui, le sexe n'est trop souvent qu'un échange entre deux égoïsmes. Dans cette relation parfois brutale, dépourvue des délicieux préliminaires qui conduisent au plaisir, j'ai voulu faire entendre une voix, ma voix, celle d'un artiste amoureux de l'Inde éternelle. En illustrant librement le Kâmâ-Sûtra, j'évoque ce Paradis perdu où le sexe était attentif, délicat, généreux, sérieux comme la passion et aérien comme le plaisir. »


Jacques Charrier s’inspire ensuite de thématiques que lui offrent les civilisations de tous les continents et les beautés brutes de la Nature : masques africains, statues chinoises, insectes, fleurs, tuniques, chevaux… et même l’éléphant. "Cet animal, dit-il, est une créature étrange et intelligente, dont l'esprit de cohésion est très proche du nôtre. C'est peut-être pour cela que ce géant a toujours fasciné l'homme, suscitant sa sympathie autant que son respect." Son exposition "Mémoire d'Eléphant" est présentée à l'Espace Cardin en 2008.


 Les œuvres de Jacques Charrier rejoignent au fil de quelque vingt expositions publiques de nombreuses collections. Celles de la Fondation Birch à New York, de la Fondation Prabakhar, du Metropolitan Museum à New York, du Baron Edmond de Rothschild, de Chantal Bolloré, de Marie-Josée Nat, de Mme de Gaspéris, de Françoise Gallimard, de Jean-Claude Brialy, de Léo Ferré, des Flammarion, , de Philippe Benoit, de Mme Chalais, de Lucie Faure... pour ne citer que quelques unes des destinations des tableaux.


 Pour sa plus récente exposition, en mai 2012, aux Archives Yves Klein, avenue du Maine à Paris 14 ème, Jacques Charrier a résolument opté pour l’abstraction. Ses toiles et ses dessins sont chacun des sonates ou des symphonies picturales qui invitent à une méditation très contemporaine. Ces œuvres peintes alternent dans l’exposition avec les photographies de l’épouse japonaise de Jacques Charrier, Makiko. Une artiste dont l’œuvre tout en subtilité et en délicatesse donne elle aussi à rêver. Jacques Bouzerand

vendredi 4 mai 2012

PARLEZ-VOUS LE BAYROU ???

Parlez-vous le Bayrou ??? Je n'ai jamais compris le Bayrou. C'est un idiome singulier bien plus inexplicable que le Basque que l'on dit, avec le Hongrois, directement issu de l'Indo-Européen.. Si le Hongrois et le Basque ont naturellement évolué au cours des Âges et depuis les Hommes des cavernes, le Bayrou, en tant qu'idiotisme est demeuré inchangé. Il est vrai que s'il a été quelquefois parlé par une petite ethnie bien spécifique, il n'est plus aujourd'hui exprime que par un seul... On pourrait qualifier cet ensemble syntaxique de langue fossile. Mais aussi de langue chargée. Le locuteur unique aurait eu pourtant l’occasion de s’impliquer dans d’autres modes d’expression : il a eu des contacts très anciens avec le Lanza del Vasto ( qui s’efforçait d’être un langage universel bien qu’un peu illuminé); il a été frotté d’UDF, une langue mâtinant le Canuet ( du Normand basique d’où sont exclus le « oui » ; le « non », ( sauf à De Gaulle), et pour le reste toujours assortis de l’apocope « Ptèbènque »…, et le Giscard d’Estaing, ( un syncrétisme de Enarque, de X et d’Auvergnat assez mou et prononcé en voix de crécelle où le « oui » s’assortit du Mais…). Il a été au plus près du Méhaignerie ( langue bêlante assez inimitable ) et même du Poher qui incluait des envolées lyriques et des brins de folie... Auprès du Pflimlin, roulant dans sa bouche 7 petites prunes, il s’était délivré du mode originel, saccadé et répétitif de syllabes ( mais jamais au point de faire des discours à la Démosthène ) Plus tard, dans le sillage du Balladur, il aurait pu s’inscrire dans la voie de la voix de gorge et dans le Juppé s’imbiber de Pète Sec… Point donc. Nenni. Le Bayrou demeure une langue molle. Et c’est donc la langue qui dit tout et le contraire de tout. Une langue dans laquelle le subjonctif votif, de vœux, précède l’indicatif et où le présent dément le prétérit. Ainsi, concernant la dernière logorrhée prononcée en Bayrou est-il dit : « J’ai dit ce que je pensais du programme économique de Hollande. Je ne partage pas ce programme : je pense que ce programme est inadapté à la situation du pays et encore plus à la crise qui vient, que j’ai annoncée, je crois certaine. » Le Bayrou donc pense blanc, dit blanc et fait noir. Traduction en effet : « Le programme économique de Hollande est nul, c’est pourquoi je le choisis » Autre formule de même farine: « Je ne suis pas et ne deviendrai pas un homme de gauche » Mais je vote de gauche avec Hollande. D’expérience de linguiste, on ne trouve nulle part ailleurs de langage aussi décousu, incohérent, foutraque. Le Bayrou devrait être classé « Trésor linguistique de l’Humanité « par l’Université des Savoirs dire n’importe quoi de Vladivostok-sur Béarn.